Dans la catégorie pratique extrême, nous appelons l’accusé connu sous les noms de fist, fisting ou même fist-fucking.
Les charges retenues sont : coups, blessures volontaires et obscénité.
Oui, c'est une évidence : le fisting a généralement mauvaise presse.
Le fist peut être sujet de blague ou de rumeurs les plus crasses.
Pourtant, la pratique du fist-fucking est plus qu’un mythe, c’est une réalité.
Des établissements spécialisés dans cette activité hard ont même ouvert leurs portes en France, signe que cette activité sexuelle fait fureur.
Le fist, un poing sexuel qui fait débat.
Le fisting : mode d’emploi
Le fist-fucking est une pratique sexuelle consistant à insérer un poing dans l’anus ou le vagin de son partenaire.
Le fisting anal ou vaginal n’est pas à prendre à la légère. Cette activité extrême se prépare donc bien en amont.
Tout d’abord, l’alimentation doit être surveillée quelques jours avant l’acte : exit l’ingestion d’épices et de chocolat.
Et oui, l’accident bête est si vite arrivé…
Le sphincter, muscle central dans le fist-fucking
En plus d’un contrôle drastique de l’alimentation, une préparation minutieuse juste avant la réalisation d’un fisting est indispensable.
Échauffez-vous les muscles grâce à une bonne séance d’étirements.
Car lorsque viendra le moment d’y insérer une main entière, mieux vaut préparer le sphincter, muscle de l’anus, à s’étirer et s’élargir… À chaud, le sphincter encaissera plus facilement le choc.
De plus, inutile de préciser que le fisting nécessite l’utilisation de beaucoup de lubrifiants (en silicone de préférence) et de graisse. Beaucoup, beaucoup…
Le lubrifiant appliqué au niveau de l’anus facilitera les mouvements de va-et-vient de la main à l’intérieur de l’anus et évitera les risques d’irritation.
Attention ! Le fisting est un exercice intense qui nécessite également beaucoup de patience.
Il est conseillé d’y aller au départ avec douceur avant que les muscles ne s’étirent et se relâchent.
Astuce : mieux vaut d’abord y insérer un doigt, puis plusieurs et la main à plat avant d’y mettre le poing si toutes les conditions sont réunies bien sûr.
Du corps à l’esprit : une préparation à double niveau
Une préparation mentale est également indispensable avant de se faire fister.
Respiration et détente sont les conditions sine qua non avant de passer à l’acte.
Détendez vos muscles en douceur. Ne vous mettez pas la pression inutilement.
Enfin, quelques précautions liées à la sécurité s’imposent.
Pour éviter la transmission de maladie, l’utilisation de gants est recommandée. Il est également conseillé de réaliser un lavement au niveau de la zone anale avant de vivre cette expérience.
Dans tous les cas, mieux vaut réaliser le fisting avec des personnes clean de confiance.
Les différentes techniques du fisting
Comme la plupart des techniques et positions sexuelles, le fist-fucking a donné lieu à de nombreuses nouvelles techniques et variations originales.
La première technique est sûrement la plus élémentaire : le silent duck, ou canard silencieux.
Le silent duck est la première étape dans cette pratique.
Il s’agit de la forme que prendra la main pour préparer la zone.
En fait, la main adoptera une forme similaire à celle d’un canard (en bec ou en V), un peu comme si vous réalisiez l’ombre chinoise de cet oiseau avec votre main.
Cette technique est effectivement recommandée pour commencer le fist car elle facilite le glissement de la main dans l’anus et permet de décontracter les muscles avant d’y aller avec le poing.
Silent duck, puncher, sling…
Ce n’est pas tout, il existe aussi le puncher.
Le puncher est une technique qui viendra après le silent duck.
Ici, celui qui « punch » va donner des mouvements courts et rapides de va et vient avec son point dans l’anus ou le vagin de son partenaire. C’est le niveau avancé du fist.
Enfin, comment ne pas faire parler du sling ?
Le sling, spécialement conçu pour le fist, est bien plus qu’une balançoire !
Le sling va faciliter les mouvements entre le fisté, assis dessus, et le fisteur qui enfonce son poing.
What else ?
Une expérience purement homosexuelle ?
Contrairement à beaucoup d’autres pratiques sexuelles, le fisting n’est pas inspiré du monde animal. Il n’existe en effet aucune bête sauvage le pratiquant.
Le fist-fucking est un acte sexuel inventé par les hommes au cours du XXe siècle.
Selon des sources concordantes, le fisting aurait d’abord été inventé dans les milieux gays. C’est donc le fist anal qui a d’abord connu son heure de gloire.
Cette activité hard, qui ne donnait alors pas son nom, a tout d’abord été popularisée à Los Angeles aux Etats-Unis, dans une boite gay : Les Catacombes.
Aujourd’hui, le fisting est toujours un peu assimilé à une expérience homosexuelle.
Le fisting pour tous !
Selon une enquête rendue publique en 1993, 6% des hommes homosexuels ou bisexuels ont déclaré avoir déjà expérimenté un fist-fucking.
Nous n’avons pas trouvé d’étude comparative sur les hommes hétérosexuels et les femmes.
Quoiqu’il en soit, les deux sexes peuvent aussi s’y donner à cœur joie avec le fist-fucking anal ou vaginal.
D’ailleurs, des établissements spécialisés ouvrent justement leurs portes.
En France, la Fistinière est une véritable institution. Ouvert en 2007, cet hôtel s’est spécialisé dans la pratique du fist.
Homosexuels et hétérosexuels sont les bienvenus dans cet hôtel si original…
Fisting vaginal ou anal : pour ou contre ?
Le fisting est un acte sexuel controversé.
Considéré comme extrême par les uns, le fisting est aussi considéré comme une expérience sexuelle incroyable pour les initiés.
Si certains médias font la promotion de cette activité si spéciale, le fist-fucking n’est pas sans risque, loin de là.
Il est donc essentiel d’analyser les avantages et les inconvénients de cette expérience hard. Et cela, en toute objectivité, bien sûr.
+ Les pour
Une expérience sexuelle comme les autres
Qui sommes-nous pour juger les habitudes coquines de certains ? Chacun fait comme bon lui semble, non ?
Le fisting est un acte sexuel comme un autre, rien de plus !
Car au final, si le fist a mauvaise réputation, c’est sans doute aussi à cause du symbole que représente le poing.
Cette main fermée signifie dans l’imaginaire collectif la force, la violence. Et ces symboles ne sont pas toujours compatibles avec une sexualité légère et épanouie.
Mais peut-être devrions-nous se détacher de tout ça ? Car le fist, c’est bien autre chose que la violence ou la boxe.
Le fist-fucking, c’est plutôt le poing de l’amour.
Une expérience orgasmique
Pour mesdames comme pour messieurs, l’orgasme peut être atteint grâce au fisting.
Le fist-fuking vaginal existe et fait parfois le plaisir de beaucoup de dames.
Même si des dispositions s’imposent : être ultra-excité, avoir un vagin flexible et mouiller beaucoup et enfin bien stimuler le clitoris durant l’acte…
Si toutes ces conditions sont réunies, le fisting peut être une expérience exceptionnelle !
À propos des hommes, la donne est comparable.
Mais cette fois, tout se joue au niveau de la prostate. La prostate, source de grand plaisir, peut procurer de super orgasmes.
Et selon les initiés, le fisting permet d’atteindre l’orgasme du point P !
Une pratique inclusive
Si le fisting a été vraisemblablement inventé et ensuite popularisé par la communauté homosexuelle, il n’en demeure pas moins que cette activité si spéciale est adaptée à tout le monde : les hommes comme les femmes, les hétérosexuels comme les homosexuels…
Que vous soyez un homme, une femme, hétéro ou homo, trans, non-binaire… Vous pouvez tous fister !
Donc fistez comme vous êtes, personne ne vous juge.
- Les contre
N’allons pas si vite en besogne ! Le fisting comporte également de nombreux désavantages.
Une expérience sexuelle parfois douloureuse
Pour rappel, le fist est l’acte sexuel consistant à pénétrer un vagin ou un anus avec un poing.
Il ne s’agit pas de mettre un sexe d’une taille moyenne ou un objet prévu à cet effet dans un vagin (ou un anus).
Là, nous parlons bien d’un poing.
Si la nature nous a dotés d’une main, ce n’est probablement pas pour l’utiliser de cette façon-là.
De plus, la dimension d’un poing dépend de la morphologie de chaque être humain.
On estime qu’en moyenne la circonférence d’un poing fermé se situe entre 19 et 25 cm.
Autant vous dire qu’un anus ou un vagin risquent d’être un peu violentés durant un fist-fucking.
Une pratique à risque ?
Si un fisting est mal réalisé, des bobos peuvent survenir au niveau de l’anus et du vagin.
Pour les hommes, les dommages causés aux intestins sont réels : fissures anales, démangeaisons, dysfonctionnements intestinaux…
Il n’est pas rare que les adeptes du fist-fucking doivent subir une chirurgie réparatrice anale suite à de trop longues années de pratique.
C’est aussi grosso-modo ce que peuvent endurer les femmes en plus du risque d’infections urinaires si des gants ne sont pas portés durant l’acte.
L’usage des drogues
Et oui, comme souvent dans le sexe extrême, l’usage de drogues est parfois un moyen permettant aux adeptes de se désinhiber.
D’ailleurs, le fisting et le chemsex ne sont jamais loin.
En effet, de nombreux initiés consomment des drogues facilitant l’administration du fist comme du poppers ou autres drogues analgésiques…
La kétamine par exemple serait une drogue utilisée par les adeptes du fisting afin de détendre la région anale.
Inutile de le rappeler : l’usage de drogues est dangereux et interdit.
Une pratique très récente
Quand une technique est inédite, il peut être rassurant de noter qu’elle existe déjà dans la nature et dans le monde animal.
Mais dans le cas présent, que nenni ! Le fisting est un acte sexuel résolument humain.
Comme révélée ailleurs dans l’article, cette technique est inventée seulement au 20e siècle.
Nous n’avons finalement que peu de recul sur cette activité sexuelle. Les études observant les conséquences de cette activité sur le corps humain sont finalement peu nombreuses. Mais de nombreux cas d’accidents existent.
Mieux vaut donc rester prudent.
Trop de préparation tue l’instant présent
Avec le fist-fucking, la préparation est un peu lourdaud.
Tout d’abord, l’alimentation est minutieusement choisie des jours en avance.
De plus, des étirements et un lavement de la zone anale sont indispensables avant de se faire fister.
Enfin, il est nécessaire de se munir de gants et d’énormément de lubrifiants pour faciliter la pénétration et éviter la transmission de maladies.
Alimentation restreinte, étirements, gants, lubrifiants…
Où sont donc passées la spontanéité et la magie de l’instant présent ?
L’avis de Sensation Homme
À éviter. Le fisting peut être dangereux.
Cette pratique est considérée comme extrême et comporte certains risques. Le fist-fucking ne doit donc pas être pris à la légère.
On vous conseillera plutôt d’expérimenter l’orgasme du point P avec un sextoy prévu à cet effet, comme un stimulateur de prostate par exemple.
Car mieux vaut y insérer un jouet érotique conçu pour cet effet plutôt que d’y mettre un poing, non ?
Le stimulateur prostatique Explorateur de Sensation Homme est parfaitement adapté à l’anatomie masculine.
Ces 9 modes de vibration et 9 modes d’oscillation ont été conçus pour stimuler votre prostate et vous permettre d’atteindre l’orgasme du point P.
Enfin, sa matière en silicone respectera la sensibilité de votre muqueuse intime.
Avec l’Explorateur, vous prenez donc votre pied en toute sécurité !
Bref, chez Sensation Homme, nous ne sommes pas liberticides, c’est d’abord à vous de vous faire un avis et d’expérimenter les pratiques sexuelles qui vous attirent.
Pour celles et ceux qui veulent vraiment sauter le pas avec le fisting, rien ne vous empêche de le faire, vous êtes le capitaine de votre corps !
D’ailleurs, rappelons qu’un établissement spécialisé dans le fisting a ouvert ses portes en France : la Fistinière.
Non, ce n’est pas une blague, prenez rendez-vous pour vous en assurer !
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